Prenez position et interrogez vos proches!

Don d'organes après la mort

Prenez position et interrogez vos proches!

En France, selon la loi, tout citoyen est de principe donneur d’organes et de tissus après sa mort, excepté si de son vivant il a pu exprimer une opposition à ce don.

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Depuis plus 15 ans, le nombre de refus observé par les coordinations hospitalières dans notre pays reste inchangé, un tiers des prélèvements ne sont pas réalisés pour ce motif.  Ces refus, exprimés par ceux qui restent, traduisent dans 35% des cas seulement la volonté du défunt, dans 65% des situations ce sont les proches eux même qui s’opposent au don.

Pour mieux faire respecter la volonté du patient, la loi santé de 2016, applicable en janvier 2017, prévoit que l’expression du refus de prélèvement puisse se faire de deux façons :

  • Principalement pas une inscription sur le registre national des refus (RNR) géré par l’agence de la biomédecine 
  • Soit en rédigeant un document daté et signé mentionnant cette opposition. Ce document sera remis par un proche à l’équipe de coordination pour que votre volonté soit respectée.

 

En l’absence de document ou d’inscription sur le RNR, un proche de la personne décédée peut faire valoir le refus de prélèvement d’organes que le défunt a manifesté expressément de son vivant. Ce témoignage devra être transcrit par écrit en précisant le contexte et les circonstances de son expression. Ce document sera daté et signé par le proche qui fait valoir le refus.

Si nous sommes opposés au don d’organes après la mort, exprimons-le clairement pour que nos volontés soient respectées.

Sans ce témoignage, nous sommes donneurs.