Chirurgie

Quand les robots s'invitent au bloc

En juin 2016, dans le Grand Hall de l’hôpital Sainte Musse, a été inaugurée par M. Hubert FALCO, Sénateur-Maire de Toulon et Président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier Intercommunal Toulon-La Seyne sur Mer (C.H.I.T.S.), la plate-forme chirurgicale robotisée Da Vinci Si HD® qui vient compléter le plateau technique de dernière génération de l’hôpital Sainte Musse à Toulon.

 

Premier centre hospitalier non universitaire de la région PACA, le C.H.I.T.S. poursuit ainsi son engagement en faveur de l’innovation technologique pour offrir au plus grand nombre une médecine d’excellence et répondre aux besoins de santé des usagers de l’hôpital public varois.

Le déploiement de la chirurgie robotique au C.H.I.T.S., c’est également le résultat d’une volonté et d’un travail en synergie des personnels de l’hôpital civil et de l’hôpital militaire, avec un engagement fort des équipes médicales et soignantes du C.H.I.T.S. et de l’Hôpital d’Instruction des Armées (H.I.A.) Sainte Anne, pour offrir une médecine de haut niveau dans le cadre d’une coopération concernant les activités chirurgicales d’urologie, notamment dans le domaine de la pathologie cancéreuse.

Une technologie à la pointe de l'innovation chirurgicale

L’acquisition de la plate-forme chirurgicale Da Vinci Si HD®, équipement de haute technologie, vient compléter les modes de prise en charge opératoires, traditionnels ou cœlioscopiques, avec une technique innovante dite « mini-invasive » qui améliore sensiblement la qualité ainsi que la précision de certaines interventions chirurgicales, complexes et délicates.

Si l’utilisation de cette technique révolutionnaire dans le domaine de la microchirurgie ne se substitue pas aux techniques chirurgicales traditionnelles (chirurgie ouverte ou cœlioscopique), et reste à l’appréciation du chirurgien en fonction de la pathologie, du patient et des indications médicales, les avancées liées à la technique chirurgicale mini-invasive, rendues possibles par l’utilisation de cet équipement de pointe, sont plurielles et remarquables pour le patient et le praticien.

L’intervention chirurgicale robot-assistée :

Le patient sous anesthésie est entouré d’un système de bras que le chirurgien manipule depuis une console située à proximité du patient. Celle-ci permet de visualiser le champ opératoire en 3 dimensions grâce à une caméra binoculaire. Le système permet une rotation des bras à 540°, permettant des gestes d’une grande précision.

Ce n’est pas le robot qui opère, le robot est « l’assistant » du chirurgien, lequel possède le contrôle de toutes les étapes de l’intervention depuis sa console : de la caméra aux instruments, il déclenche la coagulation ou encore, règle la netteté de son optique…

 Pour le patient, la chirurgie robot-assistée permet de réduire : 

  • les douleurs post-opératoires
  • les risques d’infection
  • les pertes sanguines
  • la durée d’hospitalisation
  • le temps de rétablissement et de retour à une activité normale
  • les cicatrices avec des micro-incisions

Les améliorations de conditions opératoires pour le chirurgien :

  • Précision du geste opératoire
  • Qualité de vision du champ opératoire en 3D et en haute définition, avec un agrandissement de l’image jusqu’à X 10
  • Optimisation de l’ergonomie de travail : le chirurgien travaille assis
  • Réduction de la fatigue du chirurgien lors des interventions

L’urologie sera la première discipline à utiliser cette technologie de pointe dès le mois de juin 2016. Bientôt, d’autres spécialités du C.H.I.T.S. proposeront aux patients, un accès à cette nouvelle technique opératoire, en fonction des indications médicales et des interventions chirurgicales (les techniques chirurgicales traditionnelles ou coelioscopiques restent toutes aussi efficaces et préconisées pour certaines pathologies et/ou pour certains patients).

Des indications médicales multiples :

  • En urologie, en particulier, pour les prostatectomies, les néphrectomies partielles et les cystectomies
  • En ORL pour le cancer de base de la langue, notamment, chirurgie d’exérèse trans-orale, les cancers du pharynx et du larynx et la chirurgie thyroïdienne
  • En chirurgie thoracique pour les lobectomies, les thymectomies, la chirurgie d’exérèse pulmonaire
  •  En chirurgie gynécologique pour les hystérectomies, les cancers du col utérin et de l’endomètre et la chirurgie du prolapsus
  • En chirurgie digestive pour la chirurgie du foie, de l’estomac, du pancréas ou de l’œsophage, la chirurgie colorectale et la chirurgie de l’obésité

Cette acquisition, d'un coût de 1,6 millions d'euros, a été réalisée avec le soutien de La Ligue contre le Cancer et du Service de Santé des Armées

Réalisation Stratis